A quelques jours du départ de la Transat Jacques Vabre, nous souhaitons vous en apprendre un peu plus sur le parcours de notre partenaire Denis van Weynbergh.
Passionné de voile et amoureux de l’océan Denis s’est lancé dans l’aventure de la course au large il y a plus de 20 ans.
En 2001, il participe pour la première fois à la Mini-Transat aux côtés de Yannick Bestaven, Sam Davies, Arnaud Boissières ou encore Ari Huusela. A partir de ce moment, sa seule envie sera de progresser, d’apprendre, de faire toujours plus avec pour objectif la course mythique en solitaire qu’on appelle « L’Everest des Mers » : le Vendée Globe.
Aujourd’hui, grâce aux Laboratoires de Biarritz, Denis a désormais un partenaire lui permettant de franchir des étapes.
Comment as-tu connu les Laboratoires de Biarritz ?
« Grâce à Bruno Collet, passionné par l’océan comme moi, nous connaissons depuis de nombreuses années, le monde de la voile en Belgique étant assez petit. Je savais que les Laboratoires de Biarritz dont il est le dirigeant partageaient des valeurs communes aux miennes. Quand j’ai commencé à chercher des partenaires, les Laboratoires de Biarritz se sont donc retrouvés naturellement en haut de ma liste. Le respect de l’océan, le soutien des économies locales, la lutte contre le gaspillage et la priorité donnée dès que possible aux matériaux recyclés sont des points qu’ils défendent et qui correspondent à ceux que moi aussi j’ai envie de défendre au travers de mes courses. »
Quelles sont ces valeurs de la marque qui t’ont donné envie de travailler avec nous ?
« Justement tout cet aspect environnemental et respect de la planète. De plus en plus, nous essayons de travailler de façon éco-responsable. Par exemple, quand cela est possible, nous privilégions le matériel de seconde main afin d’éviter de créer de nouveaux déchets. C’est une démarche assez similaire à celle des Laboratoires de Biarritz qui limitent leurs packagings ou les conçoivent avec des matériaux recyclables et recyclés.
On travaille aussi aux Sables d’Olonne (port d’attache du bateau) avec une petite équipe de passionnés qui rappelle l’équipe de fournisseurs et prestataires des Laboratoires de Biarritz, majoritairement situés à moins de 100 km de leur siège. Eux, comme nous, sommes dans une optique d’économie collaborative. »
Que t’apportent-ils et que leur apportes-tu ?
« Bien évidemment, ils apportent déjà un soutien financier, un peu le « nerf de la guerre » pour ce genre de compétitions. Mais pas seulement. De savoir qu’ils seront là jusqu’en 2024 permet de se sentir épaulé et soutenu dans ce monde finalement assez solitaire ou presque. Et de mon côté, j’espère les aider à encore plus se développer en termes de notoriété et à montrer leur engagement vis-à-vis du monde marin. »
En tant que navigateur, as-tu remarqué cette dégradation de l’espace marin ?
« Je n’ai pas fait d’étude chiffrée sur le sujet mais c’est vrai que l’on ressent un réel changement depuis que j’ai commencé à naviguer il y a 20 ans. On trouve beaucoup plus de déchets plastiques, de cordages, de filets… Le littoral français a vraiment beaucoup changé. Et cela nous fait évoluer aussi en tant que navigateurs. Aujourd’hui, être marin, c’est aussi prendre conscience de notre impact et je ne me verrais pas jeter quoi que ce soit en mer. Nous avons appris avec les années et je crois que notre rôle est aussi d’expliquer aux gens ce que nous voyons, ce que nous ressentons, en étant en pleine mer pour qu’ils se rendent compte de l’impact de chaque petit geste ».