En dehors des espèces qui hibernent, jusqu’à preuve du contraire, aucun d’entre nous ne cesse toute activité en hiver. Pourtant, l’effort de protéger sa peau du soleil ne se limite bien souvent qu’aux trois semaines de vacances estivales… Voici 8 chiffres qui vous convaincront de l’importance de se protéger en hiver, départ aux sports d’hiver ou non.
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C’est le nombre de cas de mélanomes cutanés recensés en 2017 en France. Décelés la plupart du temps autour de 60 ans, ceux-ci s’avèrent mortels dans 20% des cas. Les mélanomes cutanés représentent 10% des cancers de la peau. Ils peuvent apparaître sur une peau saine (70 à 80% des cas) ou résulter de la transformation maligne d’un nævus.
On estime aussi que 65 à 95% des mélanomes cutanés sont causés par l’exposition au soleil. Les agressions par les rayons UV engendrent des changements des cellules de la peau qui disposent de mécanismes de réparation leur permettant de réparer les dommages subis. Mais cette capacité naturelle de réparation a ses limites… En effet, en cas d’expositions répétées, la peau ne parvient plus à se défendre contre les dégâts causés. Lorsque ces cellules endommagées ne sont plus réparées correctement, des transformations cellulaires peuvent se produire et entraîner le développement de cellules cancéreuses. On parle bien ici de capital solaire épuisé.
Faites attention également aux cabines solaires car des données récentes ont permis d’affirmer l’existence d’une relation entre risque de mélanome cutané et exposition aux UV artificiels. En effet, il suffit de s’exposer une seule fois au cours de sa vie à un appareil émettant des UV artificiels, pour augmenter de 15% le risque de développer un mélanome cutané.
75
C’est le pourcentage des expositions aux rayons UV qui ont lieu en dehors des vacances d’été. Chaleur ou non, nuage ou pas, le soleil est bien là et fait son travail. S’il est avéré qu’une exposition à celui-ci peut avoir une influence positive sur la santé, il ne faut pas pour autant négliger la protection.
95
C’est le pourcentage de rayons UV que laisse passer un voile nuageux. C’est la raison pour laquelle il faut se protéger tout au long de la journée. Compte tenu de la période, on complétera ce chiffre en rappelant qu’à la montagne, altitude oblige, les rayons sont moins filtrés par l’altitude et voient donc leur agressivité décuplée.
85
C’est le pourcentage de réverbération des rayons UV sur la neige. A titre indicatif, cette réverbération tombe à 20% sur le sable, 5% sur l’eau et 5% sur l’herbe. Si vous n’avez pas l’impression de prendre de coups de soleil aux sports d’hiver, c’est uniquement à cause du froid…
30
C’est l’indice de protection minimum que vous devez choisir en hiver, notamment si vous partez au ski. Il est à appliquer généreusement sur l’ensemble de votre visage mais aussi sur vos lèvres grâce à un Stick protecteur. Pour les enfants, l’indice de protection recommandé est de 50.
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20
C’est le pourcentage des cas de cataractes causées ou accrues par l’exposition solaire. La cataracte est une opacification du cristallin (lentille de l’œil) gênant le passage de la lumière. Il faut savoir qu’il y a 20 millions d’aveugles dans le monde à cause de la cataracte. Une protection solaire appropriée pourrait sauver la vision de 3 millions d’individus dans le monde.
10 à 20
C’est le nombre de minutes d’exposition au soleil, en été et au printemps, suffisantes pour une bonne production de vitamine D. Mais en hiver, environ 2 heures par jour sont nécessaires pour synthétiser la même quantité. La différence vient du fait qu’en hiver, le rayonnement UV est plus faible et que les personnes se couvrent bien davantage. Evidemment il faut prendre en compte que ces chiffres varient en fonction du type de peau, de l’utilisation ou pas d’une protection solaire, de l’heure de la journée, de la morphologie, des zones du corps couvertes par les vêtements, ou encore de l’âge.
2/3
C’est ce chiffre qui ressort après avoir fait une étude en 2016 sur 300 français ayant au moins un enfant de moins de 18 ans et ayant acheté récemment une protection solaire. En effet, 2/3 des Français ne se mettent pas systématiquement de crème solaire lorsqu’ils s’exposent au soleil. Selon la communauté des dermatologues, il ressort de cette étude que, si 97% des personnes interrogées estiment que la protection solaire est un sujet important et que 65 % d’entre elles se sentent bien informées, leur méconnaissance sur le sujet est grande et leur comportement dangereux.
Nous espérons qu’avec tous ces chiffres, vous commencerez par bien vous protéger toute l’année ! A très vite 🙂
